Depuis quelques mois, le parc poids lourd belge se renouvelle plus rapidement. La cause : une seconde hausse de la taxe kilomètrique en Wallonie et en Flandre.
La taxe kilomètrique est bien implantée en Belgique. D’abord mise en place par la Flandre, la Wallonie a rapidement suivit son exemple. Déjà en 2016, il y avait eu une augmentation de cette taxe. Aujourd’hui, cette nouvelle hausse force les entrepreneurs de transport belges à renouveler leur parc.
Cette taxe fonctionne avec l’enregistrement des plaques d’immatriculation. Le tarif se base bien sûr sur les kilomètres parcourus par le véhicule, mais aussi sur la quantité de pollution émise par ce même véhicule. les plaques sont contrôlées au niveau des péages.
“Nous constatons que la taxe kilométrique incite de plus en plus les entreprises à renouveler leur flotte optant pour des camions plus écologique car ils sont moins taxés” déclare la porte-parole de la Febiac Joost Kaesemans.
Pourtant en 2017, on dénombrait seulement 50 camions roulant au GNL (gaz naturel liquéfié). Et le camion électrique ne semble pas se frayer un chemin dans ce renouvellement provoqué par la taxe.
Ça peut (aussi) vous intéresser
- Faits & Chiffres URF : la route toujours privilégiée pour les marchandises - 28 juin 2022
- Navya va assembler des utilitaires électriques urbains Muses - 28 juin 2022
- DB Schenker fête ses 150 ans - 28 juin 2022