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CMA CGM ne se sent pas menacé par le coronavirus

Des effets limités

Le secteur du transport maritime qui semblait être touché de plein fouet dans un premier temps par les conséquences du coronavirus devrait se relever rapidement. Pourtant dans le rouge, CMA CGM se voit peu menacé par le virus.

Le groupe français a estimé que l’épidémie mondiale de coronavirus devrait avoir des conséquences limitées sur ses résultats financiers, après une perte nette en 2019. «Aujourd’hui, nous observons une reprise de l’activité en Chine, avec des usines de nouveau opérationnelles et des exportations à la hausse», s’est félicité Rodolphe Saadé, Président Directeur Général du Groupe CMA CGM.

«Un rebond des volumes est constaté et un rattrapage important pour reconstituer les stocks de biens dans les pays occidentaux est anticipé une fois la situation sanitaire stabilisée. A ce titre, le Groupe prévoit un retour à une flotte opérée en capacité normale à compter de la mi-mars», a souligné le groupe. Face aux conséquences du virus Covid-19 sur les échanges économiques mondiaux «nous avons adapté notre offre de services maritimes et (…) nous avons été à même de proposer à nos clients des solutions alternatives pour éviter leurs ruptures de chaîne», précise l’armateur marseillais.

Pourtant des pertes accumulées

En 2019, CMA CGM, qui cherche à se diversifier dans la logistique, a subi une perte nette de 229 millions de dollars. Il a notamment fait les frais de l’application d’une norme comptable, qui s’est traduite par une charge de 329 millions de dollars, et par une perte à hauteur de 140 millions de dollars du logisticien Ceva, dont il a fait l’acquisition en mai 2019, explique-t-il.

Le groupe met toutefois en avant son chiffre d’affaires, lequel a bondi de presque 30% pour atteindre un peu plus de 30 milliards de dollars grâce à l’intégration de Ceva. Il insiste aussi sur une nouvelle amélioration de la marge opérationnelle de son activité de transport maritime au quatrième trimestre et sur la réduction des coûts sur 2019 de sa division maritime, pour 1,3 milliard de dollars, «en ligne avec les objectifs annoncés». L’excédent brut d’exploitation a quant à lui atteint près de 3,8 milliards de dollars, avec une marge d’exploitation en hausse à 12,4% contre 4,9% fin 2018.

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