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Lycées professionnels : les annonces de Macron

Emmanuel Macron a dévoilé hier à Saintes sa réforme des lycées professionnels. A partir de septembre, les élèves de cette filière seront payés pour leurs stages. Le chef de l’Etat souhaite réorienter vers les métiers en tension comme les transports. Voici le détail des annonces.

Promise durant la campagne présidentielle de 2022, la réforme du lycée professionnel entend renforcer l’attrait pour ces filières en donnant accès à des formations plus qualifiantes. Emmanuel Macron a annoncé par ailleurs le montant de leurs gratifications et la rémunération supplémentaire envisagée pour les enseignants.

Indemnités et stages rémunérés pour les élèves

Les élèves seront indemnisés dès la seconde et la première année de CAP, de 50 euros par semaine en 2de, puis de 75 euros en 1re, enfin de 100 euros en terminale. Prise en charge par l’Etat, cette indemnité qui n’existait pas auparavant « est à la fois une mesure de justice et de mérite », a dit le chef de l’Etat. « C’est reconnaître que c’est un travail qui est demandé aux élèves ». Quant aux stages, ils « seront plus nombreux. Ils seront aussi rémunérés, parce que tout travail doit payer ». « La durée des stages sera augmentée de 50 % », a précisé M. Macron jeudi.

Les filières « ni ni » seront fermées

Pour atteindre « 100 % d’insertion professionnelle », des filières seront fermées et d’autres ouvertes – au nombre de 80 en septembre (maçon, chauffeur de bus, manager en hôtellerie-restauration, etc.). Les formations du commerce, de la vente et des métiers de la mode seront les premières à fermer.

A partir d’avril 2024, les taux d’insertion et de poursuite d’études par filière et par établissement seront affichés sur la plateforme d’affectation des élèves, Affelnet. Des cartes des métiers (ceux en tension et ceux en devenir) seront mises en place.

Refonte de la carte des formations

Une autre ambition de l’exécutif tient en une refonte de la carte des formations, qu’Emmanuel Macron souhaite réorienter vers les métiers en tension (le ferroviaire, l’aéronautique, les professions agricoles ont été mentionnés) et les métiers d’avenir (nucléaire, rénovation énergétique des bâtiments, énergies renouvelables, numérique par exemple).

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