« Trop c’est trop » titre la FNST-CGT qui ne décolère pas de n’avoir pas été invitée à la table des négociations sur le Congé de Fin d’Activité (CFA), par le gouvernement mais aussi par les organisations syndicales et professionnelles. Mêlant tout le monde. A force de jouer cavalier seul, l’organisation se retrouve isolée mais doit-elle être écartée pour autant ?
Dans un communiqué, le syndicat rappelle « qu’en date du 6 septembre dernier, la FNST-CGT avait interpellé, par courrier, les ministères du travail et de la transition écologique et solidaire sur l’avenir du CFA ainsi que sur la transcription des dispositions de l’accord du 4 octobre 2017, prévue à l’article 42 sur le projet de loi LOM. »
Il rappelle que, « du fait de sa non promulgation, les salariés du transport routier effectuant des heures supplémentaires pourraient voir la majoration de ces heures, passer de 25% et 50% actuellement, à 10% demain. »
La CGT souligne l’ambiguïté de « 3 organisations syndicales » (sans les citer) qui participeront le 25 octobre prochain à une réunion sur le CFA alors qu’elles avaient annoncé « qu’elles ne participeront plus à aucune négociation dans la branche tant que l’accord portant sur le financement du dialogue social ne sera pas étendu. »
« Le chantage à la politique de la chaise vide exposé dans le communiqué de presse du 9 octobre 2019 nous interroge sur la stratégie de certaines organisations syndicales de la branche Transport Routier et sur les réels intérêts qu’elles poursuivent » rappelle la CGT ajoutant : « les priorités sont de préserver les acquis sociaux et de conquérir de nouveaux droits pour les salariés et ainsi améliorer leurs conditions de travail et de vie. »
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rebillon@trm24.fr
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