L’IRU a tenu à réagir suite au vote hier par la commission de l’environnement du rapport qui prévoit que les objectifs soient fixés à 45 % pour la période 2030-2034, à 70 % pour 2035-2039 (contre 65 % proposés par la Commission) et à 90 % à partir de 2040. « LUE échoue de peu à capitaliser sur les solutions de mobilité CO₂ réalisables en Europe » selon elle.
L’organisation internationale parle « d’objectifs irréalistes de réduction des émissions. » Elle regrette aussi que la commission ne se soit pas joint au Conseil pour repousser l’objectif de 100 % de la Commission pour les bus urbains à partir de 2035. « Cependant, elle reconnait les différences significatives entre les bus urbains et interurbains, permettant ainsi une voie de décarbonation plus réaliste pour ces derniers, comme le préconisait par l’IRU » précise un communiqué.
« La commission a également décidé d’omettre un facteur de correction carbone, limitant les options des opérateurs de « véhicules propres » aux moteurs électriques à batterie, à pile à combustible à hydrogène et à combustion interne à hydrogène, en ignorant les carburants liquides et gazeux renouvelables et synthétiques, malgré leur potentiel pour obtenir des résultats similaires » commente encore l’IRU.
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Le vote en plénière est prévu le 20 novembre prochain.
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