Plusieurs dizaines de routiers qui avaient participé au « convoi de la liberté » n’ont pas quitté Ottawa et paralysent ainsi la capitale canadienne avec de nombreux autres anti-vaccins. Son maire a déclaré l’état d’urgence et en appelle au gouvernement.
Le « convoi de la liberté » avait pris naissance à l’Ouest du pays (Colombie-Britannique) pour contester l’obligation vaccinale imposée pour franchir la frontière entre le Canada et les Etats-Unis. Malgré une forte vaccination des routiers (90%), ceux qui n’ont pas voulu se faire vacciner y sont toujours totalement opposés.
Les truckers ont été rejoints par plusieurs mouvements, certains d’extrême droite fortement remis en cause. Donald Trump a publiquement apporté son soutien au mouvement des routiers.
Dans la capitale, la police a ouvert “plusieurs enquêtes criminelles” en lien avec la profanation de monuments nationaux, des comportements “menaçants, illégaux et intimidants” à l’endroit notamment de policiers, et aussi pour vandalisme sur un véhicule municipal.
Le maire de la capitale Jim Watson a estimé dans un entretien à CBC qu’il était temps pour les manifestants de “passer à autre chose” afin qu’Ottawa retrouve la normalité. “Honnêtement, (les habitants) se sentent prisonniers dans leur propre maison”, a-t-il relevé.
Sur Twitter, il a dénoncé le comportement “menaçant” de certains manifestants, en particulier envers les médias. “Arrêtez les techniques d’intimidation et soyez respectueux envers vos concitoyens”, a-t-il lancé.
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