Tribunes

Pénurie conducteurs : imaginons le recrutement de demain

Par Alain Saunier des Transports Saunier et Fils et vice-président de Promotrans

La pénurie par définition est le manque de ce qui est nécessaire. Pour transporter de la marchandise, il faut un véhicule adapté pour chaque type de marchandise à transporter et il est bien nécessaire et indispensable d’avoir un conducteur routier qui se mette au volant pour, soit se diriger vers un lieu de chargement, soit sur un lieu de livraison . Qui aurait pu croire qu’aujourd’hui il manque environ 20 000 conducteurs routiers. Pourquoi cette profession si convoitée et qui faisait rêver certains enfants se retrouve en difficultés pour recruter le profil espéré. Pourtant, il y a plus de 50 ans des transporteurs visionnaires ont créées une association pour former déjà à l’époque au besoin de la profession et qui s’est considérablement développé depuis pour attirer et ne pas manquer de personnel que ce soit dans le domaine de la conduite routière et tous les métiers liés aux transports et à la logistique.

Que faire pour attirer de nouveaux profils ? Je ne pense pas que ce soit une question de rémunération puisque le conducteur peut prétendre à des heures supplémentaires et à des frais de route. Le permis à point et la géolocalisation des véhicules sont- ils un handicap pour se former au métier de conducteur routier ? Pour le premier, je ne peux rien faire à part espérer qu’un jour il y ait un permis professionnel et pour le second, Il faut bien travailler avec les nouvelles technologies surtout que c’est très souvent le client qui le demande au transporteur afin de connaitre la position exacte de sa marchandise.

Les véhicules poids lourds sont de plus en plus performants, sécurisés et très agréables à conduire, les pannes sont rares ce qui fait le bonheur des passionnés de la route mais ça ne suffit pas. Les centres de formation font leur possible pour combler ce déficit mais il faut attirer davantage de candidats pour combler ce déficit de conducteurs routiers qui manquent tant à la profession. Pourtant le conducteur routier peut bien gagner sa vie, adapter suivant l’entreprise ses horaires de travail et le type d’activité qui lui convienne le mieux et ce métier peut être exercé aussi bien par les femmes que par les hommes.

Alors repensons et imaginons le recrutement de demain. Je terminerais par la citation de Roger Fournier : « L’imagination est la meilleure compagnie de transport au monde ».

3 Responses

  1. Bonjour, vous dites que vous ne pensez pas que ce n’est pas la rémunération qui soir en cause, mais malheureusement, c’est quand même une des causes principales ! Aujourd’hui les conducteurs ne veulent plus rouler pour des salaires qui ne valorisent plus leur métier ! On a besoin d’eux, mais les patrons acceptent de transporter pour des prix de misère ! Du coup ils ne gagnent presque rien et les salaires s’en ressentent ! De plus, les camions sont de plus en plus méprisés sur la route, et les clients nous prennent pour des chiens !

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