Une prime de 1 000 euros demandée
La CFDT Transport et logistique, seule sans les autres organisations, appelle les salariés du secteur – routiers, conducteurs de bus, ambulanciers – à débrayer aujourd’hui et porter des brassards noirs afin que l’Etat reconnaisse ce que le syndicat qualifie de « petites mains oubliées au service de notre Nation. » Des débrayages ont déjà eu lieu hier sur plusieurs sites de Fedex. Ces actions annoncées ont du mal à passer en pleine crise sanitaire.
La CFDT demande au gouvernement d’aider les entreprises n’ayant pas les moyens d’accorder une prime à leurs salariés. Sur certains sites, la CGT pourrait rejoindre le mouvement comme ce fut le cas hier lors des actions chez Fedex.
« Le secteur du transport et de la logistique a déjà essuyé un lourd tribut avec pas moins de 5 500 cas de Covid-19 déclarés dont 35 décès », affirme la CFDT Fedex dans un communiqué. «En cette période de pandémie, les entreprises responsables ont fait le choix de gratifier les salariés qui continuent à venir travailler» ajoute le syndicat qui précise que Fedex France n’a pas pris cette décision.
Les sites Fedex de Tremblay-en-France, Bordeaux et Annecy avaient débuté leur débrayage dans la nuit de mardi à mercredi. D’autres arrêts de travail se sont poursuivis hier dans la soirée sur une trentaine de sites : Lyon, Lille, Marseille, Strasbourg et Toulouse. Reste à savoir si d’autres salariés vont participer au mouvement en pleine crise du COVID.
Les routiers espagnols eux klaxonneront à midi. La Confédération espagnole du transport de marchandises (CETM) a appelé les conducteurs à reconnaître tous les travailleurs du secteur.
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