L’information peut sembler étrange mais elle est réelle. Plusieurs associations de transport soutiennent un projet de limitation de vitesse des poids lourds aux États-Unis, la DRIVE Act. Elles défendent la sécurité de leurs conducteurs routiers. Face à elles, des élus qui tentent de s’y opposer.
Les associations se basent sur une récente étude réalisée en Ontario qui révèle que le nombre de conducteurs reconnus coupables d’excès de vitesse lors d’une collision a chuté de 72,7 % après que cet Etat américain ait rendu obligatoire les limiteurs de vitesse (105 km/h sur autoroutes).
Le projet de limiteurs de vitesse en question a été lancé par la Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA) des Etats-Unis en 2022. Assez paradoxalement, ce sont les politiques que s’y opposent. Les élus de la Chambre des représentants et du Sénat américain multiplient leurs actions contre.
Face à eux : la Owner-Operator Independent Drivers Association (OOIDA), la Montana Trucking Association, la Western State Trucking Association et la National Association of Small Trucking Companies, soutiennent la loi. Mais toutes les associations de transport n’ont pas la même position comme la Truck Safety Coalition ou encore la Trucking Alliance « fermement opposés » à la DRIVE Act. Le débat reste ouvert.
Ça peut (aussi) vous intéresser
paquette@trm24.fr
- Freightliner produit le millionième Cascadia - 2 mai 2024
- Biden lâche 1,5 milliard pour décarboner les camions - 29 avril 2024
- Tesla annonce (enfin) une production en série de sa Semi - 26 avril 2024
