Économie

Record de marchandises à emprunter le Tunnel sous la Manche

Getlink, l’exploitant du Tunnel sous la Manche, vient de dévoiler un chiffre d’affaires de 1,079 milliard d’euros pour 2018, en croissance de 5%, établissant ainsi à cette occasion un nouveau record historique. Le groupe qui se prépare au Brexit bénéficie du dynamisme du trafic navettes poids lourd et des trains de marchandises. Le Tunnel n’a jamais acheminé autant de marchandises.

Comme nous vous l’avons indiqué à plusieurs reprises durant 2018, le Tunnel sous la Manche a enregistré des records de trafic de navettes poids lourds avec près de 1,7 million de camions ayant traversé la Manche, surperformant largement ses concurrents. Le Shuttle Freight a confirmé sa place de premier acteur du marché avec 40,9% de part de marché sur l’année, soit un gain de 1,8 pts par rapport à 2017. Le service de Navettes camions a largement surperformé un marché en baisse de 1,1%.

Le fret ferroviaire poursuit une bonne dynamique avec 2 077 trains (+3%) et, ce grâce à la politique d’aide à la relance, Etica, a précisé Getlink.

source : Getlink

Concernant son activité d’opérateurs de fret ferroviaire (Europorte et ses filiales) le chiffre d’affaires ressort en hausse de 2% à 121 millions, une augmentation essentiellement liée à un surcroît d’activité chez les principaux clients.

Concernant le Brexit, Eurotunnel appelle les responsables politiques à préciser dès que possible la nature des accords douaniers à mettre en place entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Eurotunnel précise s’être préparé depuis deux ans à tous les scénarios avec la pleine et constante implication de ses 2 500 salariés. Il a adapté ses infrastructures pour que, avec ou sans accord, soit maintenue la fluidité du trafic.

Eurotunnel travaille à ce que les nouveaux contrôles douaniers post-Brexit n’aient pas d’impact significatif sur le trafic dans le Tunnel comme le montre son histoire : à l’ouverture du Tunnel en 1994, les camions ne passaient que trois contrôles avant d’embarquer contre huit aujourd’hui, ce qui n’a pas empêché le trafic de camions d’être multiplié par quatre de 1994 à 2018.

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