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Révision de l’indice officiel de la qualité de l’air

L’indice officiel de surveillance de la qualité de l’air (indice « ATMO ») sera révisé, a annoncé hier Elisabeth Borne, ministre de la transition écologique, à l’occasion de la 5ème Journée nationale de la qualité de l’air. La mesure a pour objectif de mieux tenir compte des plus petites particules fines. Elle aura pour principale conséquence des déclenchements plus précoces des restrictions de circulation, en particulier pour les poids lourds.

« La qualité de l’air est un élément fondamental de la santé publique et un sujet de préoccupation majeur pour nos concitoyens. Pour être les plus efficaces dans les politiques que nous menons pour un air de qualité, nous devons nous doter de l’indicateur le plus fiable et précis possible. Cette transparence sur la situation est indispensable à la confiance dans l’action publique de l’Etat et des collectivités locales », a indiqué Elisabeth Borne.

L’indice « ATMO » est l’indice synthétique qui agrège des données de concentration de plusieurs polluants (particules fines, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, ozone), afin de fournir au grand public et aux décideurs une information claire et simple sur le niveau de la pollution de l’air. C’est l’indice officiel utilisé par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air, à l’instar de Airparif à Paris.

Dans le cadre du Plan national de surveillance de la qualité de l’air, un groupe de travail piloté par ATMO France, la fédération des Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air, avait proposé un projet de révision de l’indice « ATMO », qui n’avait pas été modifié depuis 2011, pour tenir compte des dernières connaissances et des progrès en matière de mesure et de prévision de la qualité de l’air. Cette proposition de nouvel indice a reçu un avis favorable à l’unanimité du Conseil national de l’air (CNA), présidé par le député Jean-Luc Fugit, le 11 septembre dernier.

Un arrêté ministériel sera pris d’ici la fin de l’année pour définir réglementairement le nouvel indice, qui sera calculé et publié par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air à partir de début 2020, après une information déclinée dans chaque région pour expliquer les changements aux décideurs et au grand public.

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