Contrairement à l’Italie, la France ne compte pas signer avec la Chine un accord-cadre pour participer aux méga-projets d’infrastructures des Nouvelles routes de la soie. L’Elysée l’a fait savoir à l’occasion de la visite lundi du président Xi Jinping.
« Les pays européens doivent se coordonner vis-à-vis de la Chine », a répété Paris, inquiet que faute de coordination « certains pays signent (avec la Chine) des engagements allant trop loin ».
L’Italie a annoncé la semaine dernière qu’elle comptait signer avec la Chine un protocole d’accord sur les «nouvelles routes de la soie», à l’occasion de la visite de Xi Jinping, attendu ce mercredi à Rome.
Lancées en 2013 par Xi Jinping, et associant pour l’heure 70 pays, les «routes de la soie» sont un ambitieux programme de construction de ports, d’autoroutes et de liaisons ferroviaires entre l’Asie et l’Europe financé par des milliards de dollars de prêts accordés par Pékin. L’investissement dépasse les 3000 milliards d’euros.
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