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Dashdoc et Astrata déploient la 1ère e-CMR au Luxembourg

Arthur Welter, entreprise familiale fondée en 1962, est aujourd’hui numéro un du transport au Luxembourg avec 650 salariés, une flotte de 400 véhicules et des activités variées de transport international, d’affrètement, de distribution et de logistique. Afin d’optimiser l’organisation du transport et de proposer à ses clients des services à valeur ajoutée, notamment de track&trace du fret aérien, Arthur Welter a équipé l’intégralité de sa flotte avec les ordinateurs de bord DriverLinc d’Astrata connectés au portail FleetVisor lui- même interfacé avec le TMS de l’entreprise.

« Depuis 2006, nous avons investi dans la digitalisation de l’entreprise et avons fortement avancé au niveau de la dématérialisation des documents », observe René Gloden, Chief Administration officer d’Arthur Welter Transports. « Arthur Welter est une société très ouverte aux nouvelles technologies et dès 2016, après l’annonce de la mise en place du protocole e-CMR au Benelux, nous avons tout mis en œuvre avec nos partenaires afin d’être le premier transporteur à utiliser l’e-CMR au Luxembourg ».

En septembre 2017, après avoir interrogé les acteurs du marché, Arthur Welter a choisi l’application Dashdoc qui permet de créer une lettre de voiture électronique en quelques secondes depuis un ordinateur, un smartphone ou automatiquement via le TMS. A la demande du transporteur, Dashdoc et Astrata ont travaillé de concert à la portabilité de l’application sur les terminaux DriverLinc utilisés par les conducteurs. Après cette phase d’intégration et de nombreux tests opérationnels, Arthur Welter a pu inaugurer la première e-CMR dans le cadre d’un transport routier entre l’aéroport de Luxembourg et celui de Schiphol (Amsterdam) pour le compte de son client Cargolux le 18 avril 2018.

L’opération réalisée à l’occasion du Supply Chain Day au Cargo Centre de l’aéroport de Luxembourg, en présence de Camille Gira, secrétaire d’Etat au Ministère du Développement durable et des infrastructures, valide ainsi la reconnaissance de l’e-CMR au Luxembourg.

Des gains opérationnels et économiques directs

L’ordre de transport du client est tout d’abord importé au format digital dans le TMS qui génère l’e-CMR. La lettre de voiture électronique est ensuite automatiquement envoyée sur l’application Dashdoc de l’informatique embarquée du camion au moment de l’affectation d’une mission à un conducteur. Lors de l’enlèvement des marchandises, le conducteur et l’expéditeur apposent leurs signatures numériques sécurisées sur le terminal pour valider l’opération.

« Avec l’e-CMR, l’expéditeur comme le conducteur n’ont plus besoin de rédiger une CMR au format papier », explique René Gloden. « Cela simplifie la gestion administrative des lettres de voitures de même que le suivi des signatures, l’archivage des données et génère des gains de temps et d’efficacité importants. L’archivage des lettres de voitures traditionnelles, obligatoire pendant 10 ans, occupe un volume de stockage d’environ 10 palettes, une surface que nous pourrons par exemple à l’avenir louer à nos clients. De même, une personne à plein temps est dédiée à l’archivage des CMR. La moyenne du coût de production, rédaction et stockage est de +/- 4,50€ par document. Le gain de l’e-CMR permettra de réaffecter les ressources dans d’autres services plus productifs. De plus, cette solution numérique permet la centralisation des informations sur le portail Dashdoc, avec un accès en ligne pour l’expéditeur et le destinataire. La facturation est ainsi nettement plus simple et rapide ».

Une intégration réussie pour de nouveaux services

Réalisée à la demande du transporteur qui souhaitait uniformiser ses outils digitaux et capitaliser sur son parc de terminaux embarqués installés sur ses 400 véhicules, c’est la portabilité réussie de l’application Dashdoc sur les DriverLinc qui a fait le succès de la solution.

«Afin de démarrer avec Arthur Welter au Luxembourg, nous avons d’abord acquis l’agrément du Ministère pour obtenir les autorisations nécessaires », explique Benoit Joncquez, co-fondateur de Dashdoc. « Nous avons ensuite travaillé avec Astrata de manière à interfacer l’application Dashdoc avec le portail de gestion de flotte FleetVisor et à assurer la portabilité de notre application sur les terminaux DriverLinc des conducteurs. Cette interface permet de fournir des services à valeur ajoutée et simplifie le travail des transporteurs ».

« Nous avons mis en place un lien direct entre nos systèmes de manière à ce que chaque action réalisée par le conducteur sur le DriverLinc viennent enrichir l’application Dashdoc et remonte dans le système d’information d’Arthur Welter », précise Michaël Serisé, directeur commercial France Luxembourg Belgique d’Astrata. «Désormais validée par le gouvernement luxembourgeois et en passe de devenir le process standard pour l’ensemble des opérations de transport d’Arthur Welter, l’e-CMR interfacée à notre solution de gestion de flotte est l’aboutissement d’une intégration globale réussie. Elle ouvre la voie à de nouveaux partenariats et interfaces chez les transporteurs luxembourgeois et avec les éditeurs du marché afin de simplifier la dématérialisation des documents de transport ».

Comme le souligne Camille Gira, « avec le passage à la lettre de voiture numérique, les entreprises de transport et leurs clients peuvent réduire significativement les coûts administratifs et environnementaux liés aux 400 millions de lettres de voitures circulant dans l’Union Européenne. 166.000 arbres, 15.000 palettes de papier et 600 camions de papier CMR pourront être économisés. De plus, avec une économie de 4,5 euros par lettre de voiture émise, cela pourrait représenter 1,8 milliards d’euros pour l’Europe en gain d’efficacité grâce au digital ».

 

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