Le passage aux véhicules électriques à batteries est un défi pour les constructeurs, leurs clients, mais aussi pour les ateliers d’après-vente. La préparation du réseau Scania France aux véhicules à batteries a été révélé dès 2023 mais on connaît désormais l’intégralité des sites prévus pour la maintenance de ces véhicules.
Le déploiement du programme E-mobilité Services a démarré il y a un an chez Scania France, d’abord avec les équipes de vente chargées du diagnostic des parcs et exploitation des véhicules des clients, puis avec les points de service. Une vingtaine d’entre eux sont dits de niveau 1, en priorité en zone urbaine. Sur environ 110 sites Scania en France, plus de 70 doivent être certifiés en niveau 1 et 20 en niveau 2. L’objectif, confirmé lors de la dernière conférence de presse Scania France en mars 2024, étant d’obtenir une couverture intégrale du réseau Scania France pour assurer les opérations de maintenance et de réparation de l’intégralité des véhicules électriques Scania en circulation dans l’Hexagone.
Concrètement ces deux niveaux ont les certifications et habilitations suivantes :
Au niveau 1, ils doivent pouvoir établir un diagnostic sur n’importe quel type de véhicule, le consigner et intervenir sur la partie électrique haute tension (600 v). Les techniciens concernés doivent bien sûr avoir suivi une formation spécifique électrique et obtenu l’habilitation correspondante. Le personnel dédié au contact des clients est lui aussi formé à l’analyse du risque électrique, chacun étant rodé aux nouveaux process et protocoles mis en place. L’équipement des ateliers est également mis à niveau avec tous les équipements de protection individuelle et de sécurité nécessaires, les outils de diagnostic spécifiques, et la capacité électrique suffisante pour le fonctionnement d’un chargeur mobile.
Le niveau 2 suppose un outillage et une expertise supplémentaires leur permettant d’intervenir directement sur les packs de batteries et leurs éléments constitutifs .
Stéphane Boidin, directeur dervices Scania France précise : « En amont des investissements dans le réseau, ce sont les chefs de région technique qui viennent en accompagnement. Ils maîtrisent tout ce qui est attendu pour répondre aux niveaux 1 ou 2 et assurent un suivi régulier avec les dirigeants d’ateliers ».
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