Stellantis a annoncé hier qu’il suspendait l’activité de son usine russe basée à Kaluga (sud-ouest de Moscou), en raison des sanctions internationales frappant la Russie mais aussi des manques de pièces. Le groupe y produit principalement des utilitaires : Peugeot Expert, Opel Vivaro et Citroën Jumpy. Les 2 700 salariés du site ont été placés en chômage technique ou en congés jusqu’à début juin.
« Suite au renforcement jour après jour des sanctions croisées et aux difficultés logistiques rencontrées quotidiennement, Stellantis a décidé de suspendre son activité industrielle à Kaluga afin de garantir le respect total de l’ensemble des sanctions croisées et protéger ses employés», précise le groupe dans un communiqué.
« Stellantis condamne la violence et soutient toute action permettant de restaurer la paix », est-il précisé dans son communiqué.
Alors que Stellantis comptait sur l’usine pour alimenter le marché européen en utilitaires Peugeot, Citroën et Opel, la guerre en Ukraine l’a forcé à transférer ces volumes de production à Hordain, en France, et à Luton, en Angleterre.
Le groupe avait déjà annoncé début mars l’arrêt de toute importation et exportation à destination ou en provenance de Russie. Tous les constructeurs automobiles ont suspendu leur production industrielle en Russie. Les constructeurs de poids lourds ne sont pas en reste. Volvo Trucks a annoncé début mars l’arrêt de son usine à Kaluga. Toyota a suspendu l’activité dans son usine de Saint-Pétersbourg.
(avec agences)
rebillon@trm24.fr
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