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Transition énergétique : TLF présente sa feuille de route

L’Union TLF a présenté hier sa feuille de route pour accompagner les professionnels du transport routier de marchandises dans la transition énergétique avec la fin de la commercialisation des moteurs à énergie fossile d’ici à 2040. « Un objectif ambitieux à 20 ans dont la réussite impose cohérence et convergence des politiques énergétiques au niveau européen et français » souligne la fédération. Le contrat de transition énergétique est toujours en attente de signature, le ministère des transports ne donnant plus signe de vie sur ce point.

« Le changement de modèle que nous sommes en train de réinventer à l’échelle du secteur est aussi ambitieux que redoutablement complexe. Afin d’atteindre l’objectif de neutralité carbone et réussir cette transition énergétique dans le TRM, tout se joue maintenant ! Cette réussite est d’abord conditionnée par le maintien de la compétitivité des entreprises pour leur permettre d’investir et d’intégrer de nouvelles motorisations mais aussi par la mise en place d’un dialogue stratégique public/privé » a déclaré Eric Hémar, président de l’Union TLF.

Les prochaines échéances sont ambitieuses avec des objectifs chiffrés et validés par les pouvoirs publics tant nationaux qu’européens à savoir : – 15 % des émissions de CO2 à 2025 ; – 30 % des émissions de CO2 à partir de 2030.

La fédération rappelle que « contrairement aux idées reçues, les entreprises du TRM se sont mises en ordre de marche depuis longtemps en faveur d’un nouveau modèle environnemental. Le secteur représente moins de 7% de la totalité des émissions de CO2 alors qu’il assure en même temps près de 90% des flux de marchandises en France. »

Pour réussir la transition énergétique du TRM d’ici 2040, selon TLF, les 3 prochaines années seront déterminantes. « Pour permettre les investissements nécessaires pour changer de modèle environnemental que doivent supporter les entreprises (renouvellement des flottes, nouveaux réseaux d’avitaillement…) tout en maintenant leur compétitivité, il va falloir une vision à long terme partagée » indique-t-elle.

Pour atteindre cet objectif, l’Union TLF appelle les pouvoirs publics, l’Etat et les collectivités locales à : planifier une politique énergétique sur le long terme, organiser les conditions d’une vraie concertation entre les acteurs privés et publics dont dépend la programmation des investissements dans les infrastructures et les matériels, et assurer à court terme une stabilité et une visibilité en matière fiscale et règlementaire pour l’ensemble de la profession.

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