Comme nous vous l’indiquions, la piste du transport combiné serait sur la table pour le train des primeurs toujours en sursis. Une nouvelle réunion doit se tenir aujourd’hui entre les acteurs.
La ligne est toujours suspendue depuis le mois de juillet. Depuis, près de 50 camions ont pris le relais pour rejoindre chaque jour depuis Perpignan le MIN de Rungis. Elisabeth Borne, alors ministre des transports, avait promis une remise en route en novembre. Mais la situation s’est dégradée lors du départ des deux clients principaux.
Le remplaçant de Guillaume Pépy saura-t-il sauver le train des primeurs ? C’est ce que posent comme question les salariés et leurs représentants syndicaux. “Alors que nous dénonçons la poursuite de la casse du Fret avec la suppression de l’emblématique train des primeurs Perpignan-Rungis, le cap va-t-il changer et la direction SNCF va-t-elle rapidement faire ce qu’il faut pour que ce train reparte ?” s’interroge ce jeudi la CGT-Cheminots dans un communiqué.
“Je suis extrêmement inquiet car lors de la dernière réunion au ministère du travail, la SNCF s’est officiellement désengagée de cette liaison. Elle ne souhaite plus être l’opérateur historique”, estime Thomas Portes, engagé dans le collectif “Sauvons le train Perpignan Rungis”, comme plusieurs responsables de gauche. “Personne ne peut assumer politiquement la suppression d’un train comme celui-ci et balancer 25 000 camions sur les routes”, prévient le responsable communiste.
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