Ce n’est pas nouveau mais le phénomène de drogues chez les routiers américains ne cesse d’augmenter, à en croire la Trucking Alliance qui vient de présenter une étude pour le moins inquiétante. Ils seraient ainsi des milliers de truckers à être sous l’emprise d’une drogue en conduisant.
La Trucking Alliance a réalisé elle-même cette étude qu’elle vient de présenter au Congrès américain. L’analyse d’urine a ainsi été positive aux stupéfiants chez 9 conducteurs sur 10. Les tests portaient aussi sur l’analyse des cheveux qui gardent plus longtemps (jusqu’à deux mois) des traces de drogues.
Le ministère des Transports des États-Unis a autorisé depuis des années ces analyses d’urine lors de l’embauche d’un routier dans une entreprise de transport. Ainsi, l’employeur est autorisé à réaliser des tests d’urine. De nombreux conducteurs refusant le test capillaire. L’an dernier, 300 000 routiers US ont dit non à ce type de test lors d’un contrôle en entreprise ou lors d’un entretien d’embauche.
La drogue la plus répandue est la cocaïne, suivie des opioïdes et de la marijuana.
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