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Pénurie de carburant : pas de retour à la normale avant une semaine

Alors que la situation continue de s’améliorer dans les stations-service, le retour à la normale dans le transport routier de marchandises prendra plus de temps, pas avant une semaine, selon plusieurs entreprises contactées. Les fédérations professionnelles ont rencontré hier le ministre de l’Économie Bruno Le Maire “pour évoquer les conséquences économiques ».

Hier soir, moins de 3 stations sur 10 avaient des problèmes d’approvisionnement en carburant. Le pourcentage de stations-service en difficulté était inférieur à 30%. Les stations-service à travers le pays manquent d’au moins un carburant à 29,1%, contre 30,8% à la même période hier, selon le ministère de la Transition énergétique.

« La panne sèche n’est pas loin pour certains transporteurs », avait alerté ces dernières heures Jean-Marc Rivera, le secrétaire général de l’OTRE. « Même les entreprises de transport qui ont leurs propres cuves, les niveaux des stocks avaient atteint des niveaux alarmants. »

Si la situation s’améliore, il faudra attendre pour que tout rentre dans l’ordre. « Il faut distinguer l’amélioration perceptible, qui est très rapide, c’est vraiment un ou deux jours, du retour à la normale, qui prend un peu plus de temps », a résumé Olivier Gantois, président de l’Ufip Énergies et Mobilités, porte-parole des pétroliers. Redémarrer une raffinerie à l’arrêt prendra du temps, entre une semaine et dix jours : « il faut remettre les unités de fabrication en service, il y en a qu’il faut remettre sous pression, en température, des unités avec des niveaux de risque importants », a-t-il poursuivi.

Espérons que les stocks stratégiques promis par le gouvernement au transport routier puissent être livrés pour compenser ces quelques jours de retard supplémentaires de livraisons de carburant.

Les fédérations du transport routier ont poursuivi leurs réunions quotidiennes avec le ministère des Transports. Elles ont rencontré hier le ministre de l’Économie Bruno Le Maire “pour évoquer les conséquences économiques, car il y en a déjà pour nous”, a souligné Jean-Marc Rivera. La hausse des prix du gazole et les temps rallongés de livraisons, « ça nous coûte. On est très inquiets pour la fin du mois d’octobre, avec la fin de l’aide généralisée à la pompe », a-t-il noté.

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