Actu

Voici pourquoi le moteur Diesel n’est pas mort

La firme américaine Infinium annonce avoir débuté la production à Corpus Christi (Texas) d’e-fuel pour moteurs Diesel à partir de capture de CO2 et d’hydrogène « vert ». Parmi ses premiers clients : Amazon.

Infinium annonce par voie de communiqué avoir démarré la production industrielle d’e-fuel pour moteurs Diesel à partir de capture de CO2 et d’hydrogène issue d’énergies renouvelables. Cet hydrogène est produit par électrolyseurs. Les débouchés ne se limiteraient pas seulement aux applications transport (eDiesel et eSAF pour l’aéronautique) mais aussi pour l’industrie chimique (eNaphta). Infinium revendique développer à la fois ses procédés, ses catalyseurs et ses moyens de production dans le cadre d’un programme appelé Pathfinder.

Bien qu’ayant, selon Infinium, débuté une production industrielle (sans détailler les volumes) le prohrgramme Pathfinder sert aussi à former le personnel et de point de référence pour les développements en cours de la part de l’entreprise de Sacramento (Californie). Elle affirme être la première aux USA à recevoir la certification ISCC Plus garantissant une production durable, traçable et environnementalement vertueuse de la part de l’International Sustainability and Carbon Certification (ISCC).

La flotte actuelle de camionnettes diesel d’Amazon commencera à utiliser l’e-fuel d’Infinium d’ici quelques mois.

Infinium annonce avoir d’autres projets de développement aux Etats-Unis, en Europe, Japon et Australie. Pour notre continent, la firme serait associée à Engie dans le cadre d’un programme cette fois-ci appelé Reuze implanté à Dunkerque (Nord). Le nom (re-use en français de Start-up Nation, ou « réutilise » en français) fait référence au fait que la source de carbone serait ici directement prélevée sur une aciérie en combinaison avec des électrolyseurs d’une capacité installée de 400 Megawatt (ces derniers devant être installée par Engie). A terme, d’ici 2030, Engie ambitionne une installation d’hydrogène « vert » sur ce site pour une capacité de 4 Gigawatt.

5 Responses

  1. Le carburant Bio diesel a base de végétaux produit par le Brésil depuis + de 40 ans est la solution !.. 0,70€/L et l E85 aussi…

    Les véhicules électriques c du bidon! …. Et tant pis pour Total Énergie !! CQFD…’

  2. Fabriquer du gasoil à partir d’électrolyse et ensuite l’utiliser dans un moteur dont le rendement est de 30 % c’est débile par rapport à l’utilisation directe de l’électricité dans un moteur électrique dont le rendement est proche de 100 %. C’est comme pour le moteur à hydrogène.

    1. Le diesel du couplé une consommation économique une distance de pratiquement 900 kms avec un plein fait en quelques minutes
      Un carburant moins dangereux en cas d accident possibilité d’utiliser un carburant de synthèse propre la technique se chargera d améliorer le fonctionnement de ces moteurs qui arriveront à ne plus poluer et nous aurons des véhicules légers

  3. Il est intéressant de constater que la prochaine gigantesque démolition des voitures thermiques & recyclage, inquiète les constructeurs et fournisseurs de carburants voir d’ autres entreprises innovantes ! Il est tant de se ressaisir devant la folie verte qui influence bien dangereusement la CE ….nous constatons la ” marché arrière” avec les règlements stupides qui pénalisent nos agriculteurs.Noys sommes loin de l’Europe de J.Delors ….hélas depuis c’est la charrue avant les bœufs.Nos technocrates devraient penser au lieu d’imposer.
    Cordialement
    C.Neyens

  4. Très bonne initiative de INFINIUM. Il faut cependant insister sur la nécessité d’utiliser des ENR produites en période de faible demande de consommation pour produire l’hydrogène et sur la nécessité de généraliser les installation de captation de CO2 sur les sites de production et le stockage de ce CO2. Le coût de l’hydrogène devient alors marginal et le bilan net en CO2 (produit par les moteurs thermiques moins celui soustrait de l’atmosphère par les captations) devient très intéressant.
    Le coût de production de cet e-fuel revient alors au coût des réactions chimiques bien connues à mettre en œuvre.
    Insister aussi sur la production d’oxygène pour un cout marginal quasiment nul.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *