Et si les constructeurs avaient la parade pour sauver la motorisation thermique. L’hydrogène dont tous les spécialistes s’accordent à dire qu’il est plutôt adapté pour le transport lourd et non à l’automobile est utilisable sur un moteur thermique.
On assite depuis quelques mois à une course effrénée à l’hydrogène dans le secteur du transport, alors qu’aucun poids lourd hydrogène n’est encore commercialisé en France. La filière parle davantage des infrastructures, à ne pas négliger, que de véhicule proprement dit. Alors les constructeurs mettent-ils consciemment la charrue avant les bœufs ? Pas certain.
La semaine passée, MAN a annoncé qu’il utiliserait de l’hydrogène carburant et non en pile à combustible. En clair, il opte de facto avec son nouveau moteur H45 pour un moteur thermique. Renault Trucks a discrètement dans ses cartons un véhicule à motorisation hydrogène développé avec l’IFP Energies Nouvelles.
Et l’automobile est aussi concernée. Toyota et Yamaha s’apprête à lancer un moteur à combustion hydrogène de 5 litres et 8 cylindres. Ce n’est pas fini : 3 constructeurs japonais (Kawasaki, Subaru, Mazda) sont sur les rangs.
Qui a dit que le moteur thermique allait mourir ? Le constat dit le contraire. Il continue d’évoluer et de s’adapter aux nouvelles énergies comme l’hydrogène ou encore le future norme Euro VII. Les ONG comme TNE qui s’opposent au moteur thermique vont probablement se mettre en congés.
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