Le train de primeurs Perpignan-Rungis devrait très probablement disparaître d’ici quelques mois, contrairement à ce qu’avait déclaré Elisabeth Borne, la ministre des transports. La réunion de travail hier au ministère s’est terminée dans l’impasse, faute d’accord entre la SNCF et les deux transporteurs, Rey et Rocca.
Environ 200 personnes, parmi lesquelles des militants CGT, LFI, PCF et EELV, se sont rassemblées hier devant le ministère à Paris pour protester contre l’arrêt de l’exploitation de la ligne.
« On se dirige bien vers une suspension de la ligne de mi-juillet à mi-octobre», a déclaré le vice-président de la région Occitanie, Jean-Luc Gibelin. Pour les transporteurs, «la SNCF n’a toujours pas fait d’offre technique et financière permettant de maintenir la ligne en basse saison», a précisé Jean-Luc Gibelin à l’issue d’une réunion qui était pourtant présentée comme décisive.
La SNCF rappelle de son côté que ce train peut fonctionner «jusqu’à la fin de l’année aux conditions actuelles du contrat», échéance au-delà de laquelle les wagons seraient hors d’usage. Car c’est bien la vétusté des wagons frigorifiques (40 ans) utilisés sur cette ligne et le coût de leur remplacement qui est en cause. Un porte-parole du ministère a maintenu hier que la ligne serait «prolongée jusqu’à la fin de la saison haute» en juillet. Le gouvernement «attend» les avancées des négociations entre la SNCF et les transporteurs pour trouver une solution d’ici à la fin de l’année.
Une nouvelle réunion de la dernière chance est prévue courant juillet.
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