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Cette étude québécoise avertit : l’électrique aura besoin de beaucoup de main d’œuvre

155,2 millions de véhicules électriques en Amérique du Nord dans 30 ans

Propulsion Québec vient de publier une étude intéressante sur le besoin de main d’œuvre et de formation dans le secteur des transports électriques et intelligents (TEI). Réalisée par la firme Marcon et intitulée « Horizon 2050 et besoins en main-d’œuvre et formation du secteur des transports électriques et intelligents au Québec », elle révèle que la main d’œuvre pourrait être un frein à la croissance dans ce domaine. Le nombre de des véhicules électriques et intelligents en Amérique du Nord passera de 1,4 million à 155,2 millions d’unités d’ici 2050. La hausse sera plus importante plus on montera en gamme (moyen et lourd).

L’étude a surtout permis d’identifier les pistes d’actions pour être prêt en matière d’emplois et de formations dans la production de véhicules électriques. Elle se décline en trois volets principaux permettant de couvrir ces enjeux spécifiques :

  • L’évolution des TEI et les scénarios de leur déploiement sur l’horizon 2020 – 2050
  • Le portrait de la main-d’œuvre et de la formation dans le secteur des TEI au Québec : évolution et nouveaux besoins
  • Les pistes d’action pour assurer la disponibilité et qualité de la main-d’œuvre dans notre secteur

Un secteur d’avenir pour le Québec et sa main-d’œuvre

L’étude soutient que le secteur des transports électriques et intelligents devra miser sur une dizaine de professions prioritaires pour le secteur, touchant principalement des postes d’ingénieurs, les ventes techniques et l’entretien des véhicules pour répondre à cette croissance attendue. De plus, l’offre de formation devrait évoluer pour intégrer plus de contenu spécifique aux transports électriques et intelligents au Québec, ainsi que la création de nouveaux programmes en vue de compléter l’offre de formation disponible.

Les recommandations de Propulsion Québec

L’étude propose les pistes d’actions suivantes pour favoriser la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée pour l’industrie :

  • Sélectionner les créneaux du secteur des transports intelligents les plus porteurs pour le Québec et développer une stratégie québécoise des TEI dans le but d’aligner les initiatives des acteurs et guider l’action gouvernementale en matière d’investissement, de développement de formation et de recrutement international ;
  • Confier à Propulsion Québec et/ou ses partenaires le développement et la mise en œuvre d’un bouquet d’actions de promotion des emplois et des formations de l’industrie auprès des étudiants de niveaux universitaire, collégial et secondaire ;
  • Travailler avec les institutions d’enseignement postsecondaires et leurs représentants afin d’assurer l’ajustement des curriculums existants pour y introduire l’enseignement des notions appliquées au contexte des TEI ;
  • Ajouter des stages au sein d’entreprises œuvrant dans les TEI pour mieux faire connaître aux étudiants les applications possibles de leurs connaissances dans ces industries ;
  • Recruter agressivement les meilleures ressources au monde dans les niches retenues du secteur des transports intelligents afin de renforcer l’expertise québécoise de ce secteur en s’appuyant sur les fondations existantes ;
  • Procéder à une évaluation quantitative plus exhaustive des emplois directement et indirectement à risque et effectuer un suivi à intervalles réguliers du rythme de perte de postes pour chaque profession concernée afin de prévenir toute situation de surplus ou de pénurie au Québec ;
  • Créer un mécanisme de coordination entre l’industrie et le milieu académique pour assurer la meilleure concordance possible entre la formation offerte et les besoins des filières ;
  • Examiner la possibilité de créer un service de courtage en formation au sein de Propulsion Québec pour aider les membres à identifier rapidement les ressources dont ils ont besoin pour combler leurs besoins.

 

Consultez l’étude complète sur les projections des TEI d’ici 2050 et sur les besoins en main-d’œuvre et en formation dans ce secteur au Québec

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