C’est sans aucun doute la seule période où le politique se met en « réserve ». Plus rien ne se décide, plus rien ne se vote. Les dossiers même urgents en cours attendront comme suspendus. C’est valable pour tous les secteurs, y compris le transport routier. Tous les regards sont tournés surtout vers qui va diriger le pays. Avec son lot de décisions cruciales.
Sans en être son porte-parole, le secteur du transport routier n’espère qu’une chose : conserver un ministère des transports. Ces dernières semaines courait le bruit que le Transport intégrerait un grand ministère de l’industrie aux côtés de l’agriculture et de la pêche si Macron est réélu. Grave erreur.
Il va falloir être patient. Le calendrier électoral nous oblige à attendre le 13 mai, jour censé de passation de pouvoirs. Ensuite sera nommé le nouveau gouvernement. Mais c’est sans compter sur les législatives qui pourraient jouer les trouble-fêtes. Le nouveau président nommerait-il un gouvernement de transition dans un premier temps ?
En clair, les partenaires sociaux du transport routier vont devoir faire preuve de patience au moins jusqu’à fin juin, après les élections législatives.
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