On les avait vénérés lors des confinements, elles étaient devenues des professions de « première ligne », nos héros du quotidien. Au même titre qu’infirmière ou pompier, le routier est aujourd’hui oublié. Alors que nous frôlions un risque d’immobilisation des camions si la situation s’était aggravée dans les stations-service, l’essentiel est devenu invisible.
Encore une fois, la profession a trouvé ses solutions face à des stocks si stratégiques que personne n’en a profité. Le transport routier qui était censé y avoir accès a dû s’en passer. La débrouillardise a encore fonctionnée entre transporteurs et groupements. Mais tout cela, les consommateurs ne se sont rendus compte de rien. Comme d’habitude. Même dans le pire cas, le camion est toujours là.
Mais la situation aurait pu être critique car le gasoil est le sang, l’élément moteur d’u camion. Les nouvelles énergies, électrique ou gaz, ne s’imposent pas encore. Et il semblerait que le gouvernement n’ait pas compris le message. Les fédérations du transport routier ont dû une fois de plus se batailler pour dire que le secteur était essentiel. Aucun mot de notre nouveau ministre des transports vers la profession. Les professionnels de la route n’aiment pas les silences.
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