Les exonérations d’impôt et de charges, entrées en vigueur au 1er janvier, avaient été annoncées avec d’autres mesures d’urgence le 10 décembre dernier par Emmanuel Macron. Selon Matignon, la défiscalisation et désocialisation des heures supplémentaires rapportera 3 milliards d’euros de pouvoir d’achat cette année. Parmi les plus utilisateurs d’heures supplémentaires : les conducteurs routiers. Mais est-ce une aubaine pour eux ?
Seul hic et de taille pour eux : l’exonération de l’impôt sur le revenu sur les heures supplémentaires est limitée à 5 000 euros par an, soit 417 euros par mois. Sauf que certains conducteurs dépassent ce montant mensuel.
88% des conducteurs routiers déclarent toucher aujourd’hui un montant d’heures supplémentaires et la part ne cesse de croître (contre 81% il y a dix ans). Cette limite de 5 000 euros devrait concerner surtout les conducteurs longue distance dont le montant moyen pour heures supplémentaires sur un mois varie de 420 euros à 510 euros. Alors que, pour les messagistes, les heures supplémentaires varient de 180 euros à 230 euros.
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