Surprise sur le stand Haldex à l’IAA Transportation qui s’est refermé : l’exposition d’un système « brake by wire » ou freinage entièrement électrifié. L’équipementier d’origine Suédoise Haldex explique que, pour le moment, seule la Chine est concernée en raison de règles d’homologation différentes.
A ce stade, nous n’avons pas pu savoir comment Haldex a garanti les redondances de sécurité pour l’arrêt automatique de l’ensemble en cas de défaillance du système. Mais ce qu’il faut retenir c’est que l’équipementier a réussi à fiabiliser et « durcir » les composants électriques et électroniques pour les rendre compatibles avec les contraintes thermiques ou d’exposition aux salissures et projections dûes au roulage.
Pour les constructeurs, cela devrait également grandement simplifier les montages, sans compter que cela réduira considérablement les besoins en air comprimé. Or cette production requiert de l’énergie (compresseurs) et de l’espace de stockage (réservoirs). Les concepteurs devraient grandement apprécier.
Les fonctions purement logicielles comme le pilotage de l’ABS, de l’ESP, de la répartition des forces de freinage, l’équilibrage des usures, la répartition dynamique en fonction de la répartition de la charge, voire le freinage vectoriel (déjà appliqué sur certaines voitures de grande série, entre autres chez Mazda Automobiles) vont largement profiter de cette révolution silencieuse.
A l’image de ce que fut l’ABS en 1981 (dû à Wabco à l’époque -aujourd’hui fusionné avec le groupe ZF-) on peut juste dire que l’on est à l’aube d’un changement majeur dont la portée demeure encore difficilement imaginable.
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