Une réunion de la dernière chance doit se tenir aujourd’hui pour décider de l’avenir du train des primeurs Perpignan-Rungis. Le 17 juillet dernier, Elisabeth Borne, alors ministre des transports, s’était engagée de relancer la ligne le 1er novembre. Les syndicats sont pessimistes.
Le constat est alarmant : les 75 wagons réfrigérés du train des primeurs Perpignan-Rungis sont à quai à la gare de triage de Nîmes depuis cet été. Et le dernier chargeur (transports Rey) a jeté l’éponge fin août. 80 poids lourds auraient ainsi pris le relais pour acheminer quotidiennement les fruits et légumes du sud.
Les syndicats craignent par ailleurs que le matériel roulant laissé pour l’heure à l’abandon ne se détériore et ne puisse reprendre du service quand l’Etat donnera son feu vert, s’il le donne.
Début septembre, Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat au ministère de la Transition écologique et solidaire, en visite au Marché de Rungis, a déclaré qu’une « solution modulaire », serait étudiée par le ministère des transports. En clair, l’option de containers serait la roue de secours. Les différentes parties se retrouvent aujourd’hui pour une réunion. Nous devrions en savoir plus.
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