Le gouvernement sud-coréen a ordonné à quelque 10 000 routiers grévistes des industries du carburant et de l’acier de reprendre le travail, une semaine après avoir cassé la grève des routiers du secteur du ciment.
Les grévistes réclament la pérennisation de leur salaire minimum garanti. Mais Séoul annonce punir les conducteurs qui veulent poursuivre la grève. Ils encourent une peine de prison de maximum trois ans, une amende pouvant atteindre 30 millions de wons (environ 22 000 euros) et une suspension de leur permis de conduire.
La grève, qui a débuté le 24 novembre, perturbe la distribution du carburant et des produits de l’acier au sein de la quatrième économie mondiale. Elle a retardé l’approvisionnement pour une valeur estimée à quelque 2,5 millions d’euros, sur les douze premiers jours du mouvement, selon le ministère du Commerce de Séoul.
Le gouvernement a émis un ordre pour «relancer (…) le transport au sein des industries sidérurgique et pétrochimique», a annoncé jeudi le ministre des Finances Choo Kyung-ho.
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