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Etude CNR : le transport routier tchèque se démarque des pays de l’Est

Dans sa dernière étude, le CNR analyse le transport routier de la Tchéquie qui, selon lui, se démarque des pays de l’Est et se rapproche du modèle allemand. L’étude parle même de « maturité » du TRM de ce pays dont l’international ne semble plus être la règle. Le détail.

« Le TRM tchèque change de vitesse et atteint un degré de maturité qu’on observe habituellement dans les pays de l’UE15. Contrairement à ses voisins slovaque, hongrois ou polonais, la spécialisation à l’international n’est plus la règle en Tchéquie » note le CNR dans son étude. L’international représente 42,7 % de l’activité totale, chiffre à comparer avec les 81,8 % en Slovaquie, 65,8% en Hongrie et 63,7 % en Pologne. La Tchéquie a réalisé en 2018 17 530 millions t.km dont 464 en cabotage (1,1% du pavillon tchèque). Le pays reste relativement fermé aux transporteurs étrangers. Ainsi, le cabotage étranger sur le territoire ne représente que 1 % de part de marché et le taux pénétration du cabotage diminue depuis son pic en 2015.

« Son activité nationale occupe une place de plus en plus importante tandis que son activité internationale baisse considérablement. Depuis son apogée en 2013, constatée lors de la réalisation de la précédente étude du CNR en 2014, le TRM tchèque a perdu près de 60 % de son activité internationale. »

Des salaires décents

Les conditions de travail sont de plus en plus confortables avec des retours à la base fréquents. Ainsi, le coût du conducteur augmente de 35 % en 5 ans, pour se rapprocher du niveau d’un conducteur portugais ou espagnol. A 26 444 euros par an, le coût annuel d’un conducteur se situe au-dessus de la moyenne des nouveaux États membres de la région mais demeure en-deçà de celui de son voisin slovaque.

En ce qui concerne le véhicule, le coût de la détention se rapproche des standards de l’Ouest suite aux campagnes de renouvellement des flottes. Par conséquent, les nouveaux véhicules plus efficients réduisent la facture du carburant grâce à une baisse de la consommation de 13 % en cinq ans. Hormis l’assurance véhicule, les autres postes de coût enregistrent des hausses relativement importantes depuis 2014. Au final, le pavillon tchèque arrive tout de même à maîtriser ses coûts.

Lire l’étude du CNR sur le TRM de Tchèquie, cliquez ici

As in many other sectors, the Czech Republic seems to be gravitating increasingly towards its large German neighbour with respect to RFT, thus diverging from patterns seen in Eastern European economies. In the space of a few years, the Czech TRM has shifted gears and reached a level of development normally associated with EU15 countries. Unlike its Slovakian, Hungarian or Polish neighbours, there is no longer a strong specialisation in international freight transport in the Czech Republic. Its domestic business is becoming increasingly important, while its international business has declined considerably. From a peak in 2013 –which was identified in the previous CNR study (2014) –, the Czech RFT sector’s international business has declined by almost 60%.

In terms of labour relations, pressure on wages is mounting and truck drivers are demanding increasingly favourable working conditions, including frequent returns to base. Thus, driver costs have increased by 35% in 5 years, to bring them closer to those of a Portuguese or Spanish driver. At€26,444 per year, the annual cost of a driver is above the average found in the new Member States in the region.

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