C’est un peu la double peine pour les entreprises de la logistique du froid. L’augmentation des tarifs du carburant, du gaz et de l’électricité affectent non seulement les camions frigos mais aussi leurs équipements qui utilisent ces énergies jusqu’aux infrastructures. La Chaîne logistique du froid qui réunit l’Union nationale du transport frigorifique (UNTF), l’Union syndicale nationale des exploitations frigorifiques (USNEF) et Transfrigoroute France s’inquiète.
« Nous craignons des défaillances d’entreprises qui mettraient à mal l’ensemble du dispositif de l’approvisionnement alimentaire en France », a indiqué dans un communiqué Valérie Lasserre, déléguée générale de La Chaîne logistique du froid. Pour les camions frigorifiques, les carburants – GNR pour le groupe frigorifique, diesel pour le moteur thermique – représentent le premier poste de dépense, avec au moins 25% des charges, tandis que l’électricité représente 10% des charges sur les plateformes de stockage, selon l’organisation.
Les entreprises de la logistique du froid voit dans le plan de résilience du gouvernement «un signe positif mais timide» et appelant à une concertation qui prenne en compte les spécificités de la filière.
Outre la double motorisation des véhicules, pour la traction et la fabrication de froid, le travail en flux tendu est exacerbé par la nature périssable des produits transportés, en majorité des denrées alimentaires et produits de santé, a-t-elle remarqué.
Valérie Lasserre appelle de ses vœux une «concertation nationale», qui «(prenne) en compte les spécificités des métiers du froid».
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