Même si les frontières n’existent plus, les attentes entre Biriatou et Irún sont devenues un cauchemar pour les transporteurs espagnols. Ils en appellent à Bruxelles estimant que les contrôles qui génèrent des retards pour eux sont sans raison. Ils ont déposé plainte auprès de la commission européenne.
Cette dernière a répondu aux transporteurs espagnols leur indiquant qu’elle prendra des mesures pour mettre fin à l’effondrement de la frontière franco-espagnole à Biriatou. La commissaire européenne en charge des transports, Violeta Bulc, a confirmé l’action de suivi que la commission mènera pour contrôler “toute action susceptible d’entraver libre circulation des marchandises, principe de base des traités de l’Union. »
Les fédérations espagnoles de transporteurs n’ont cessé de montrer leur mécontentement. La Fenadismer estime que « les files d’attente habituelles de camions sur l’autoroute AP-8 sur le territoire espagnol résultent des actions des autorités françaises qui soumettent les véhicules de transport à des contrôles routiers exhaustifs. » Le ministère du Développement à Madrid est intervenu auprès des autorités françaises sans résultats.
Seul Vinci, le concessionnaire autoroutier, s’est engagé auprès du gouvernement français à ouvrir tous les postes de péage, ainsi que l’ouverture d’une troisième voie dans la direction entre Biriatou et Biarritz, ce qui a été appliqué mi juin.
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