Le 17 octobre dernier, le Canada est devenu le deuxième pays au monde après l’Uruguay à autoriser l’usage du cannabis. Le secteur du transport routier a décidé de mettre en place ses propres règles afin de surveiller les conducteurs. L’Association des écoles de conduite du Québec (AECQ) a établi un plan d’action afin de mieux sensibiliser les formateurs poids lourd.
S’il existe un secteur qui est exposé aux conséquences de l’usage du cannabis, c’est bien le transport routier de marchandises. Sa légalisation n’a pas été une bonne nouvelle pour les centaines de transporteurs nord-américains.
Quatre écoles de formation à la conduite poids lourd ont été choisies pour essayer ce plan qui vise à donner des conseils aux enseignants pour détecter des futurs conducteurs sous l’emprise de cannabis. Un test salivaire pourra être utilisé pour dépister une quelconque trace de drogue. Et le formateur pourra interdire à l’élève de prendre le volant d’un camion de formation. Ce dernier aura la responsabilité de défrayer les coûts de réaménagement de l’horaire de formation ainsi que les frais d’une cinquantaine de dollars liés à l’utilisation d’un test salivaire, s’il est requis.
Depuis la mise en place de la légalisation du cannabis, le secteur du transport routier a établi un nouveau contrat de formation entre l’école qui la dispense et le jeune. Les autorités canadiennes précisent que ces informations portant sur des tests de dépistage ou sur une exclusion resteront confidentielles et ne seront pas communiquées à un transporteur lors d’une embauche.
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