Nous évoquions dans un précédent article des répercussions des barrages d’agriculteurs sur le transport routier de marchandises, avec des centaines de camions bloqués. Les fédérations du transport routier n’ont pas tardé à réagir menaçant même d’un arrêt des camions.
L’OTRE demande au gouvernement « d’assurer immédiatement la libre circulation des véhicules de transport routier à défaut de quoi les véhicules resteront aux dépôts [] Il y a donc maintenant urgence à agir. Le transport routier a été jusqu’à présent résiliant, mais l’inquiétude fait place aujourd’hui à une très grande colère et un grand désespoir. »
TLF hausse aussi le ton : « Cela suffit, l’Etat doit permettre aux transporteurs de travailler en toute sécurité ! » L’organisation souhaite alerter les autorités sur « les conséquences dramatiques de cette situation qui n’a que trop duré ». Dans un communiqué, elle exige « la liberté effective de circulation des transporteurs et la sécurité des personnes et des biens dans les meilleurs délais. C’est la condition sine qua non pour éviter toute rupture de la chaine d’approvisionnement dans notre pays. » Nous demandons des mesures de soutien à très court terme pour ces entreprises (étalement d’échéances fiscales et sociales, exonérations de cotisations des nombreuses heures de travail engendrées par les blocages, prolongement dans les délais de remboursement des PGE, facilitation de l’octroi et du maintien de crédits bancaires) » ajoute-t-elle.
TLF qui a indiqué qu’un projet d’arrêté portant dérogation à la réglementation sur les temps de conduite et de repos pourrait voir le jour et des réflexions sont menées pour mettre en place une levée d’interdiction afin de permettre aux conducteurs bloqués de rentrer à domicile. » A suivre.
rebillon@trm24.fr
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