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Manifestations d’agriculteurs : les transporteurs doivent être dédommagés

Les manifestations d’agriculteurs se sont multipliées non seulement en France mais dans toute l’Europe perturbant particulièrement la circulation des poids lourds et donc la vie des entreprises de transport. Le coût moyen pour le conducteur ou l’opérateur d’un camion bloqué est d’environ 100 euros par heure. L’IRU demande aux gouvernements de dédommager les professionnels de la route.

« Assez, c’est assez. Des conducteurs et des opérateurs de transport innocents essaient simplement de faire leur travail, en apportant de la nourriture et d’autres produits essentiels sur les marchés de toute l’Europe » a lancé Raluca Marian de l’IRU. « Chacun a le droit de protester mais pas le droit de menacer les conducteurs, d’attaquer les camions et de détruire des biens. Et si des retards coûteux, des attaques et des destructions se produisent, quelqu’un devra en payer le prix », a-t-elle ajouté.

Le coût pour les chauffeurs et les entreprises de transport est énorme et croissant. Ils ont besoin d’une compensation, estime l’IRU dans un communiqué. « Les chauffeurs se retrouvent coincés sur la route, retenus en otage pendant de longues périodes, sans accès à la nourriture, à l’eau et aux installations sanitaires, tandis que les marchandises sont livrées avec des retards considérables » rappelle-t-elle.

Le coût moyen pour le conducteur ou l’opérateur d’un camion bloqué est d’environ 100 euros par heure. Les coûts peuvent rapidement monter en flèche, affectant particulièrement les propriétaires-chauffeurs et les petites et moyennes entreprises de transport. Les coûts économiques au sens large se chiffrent déjà à plusieurs millions d’euros.

Et l’organisation insiste sur le fait que les manifestants s’attaquent principalement aux camions immatriculés à l’étranger, souvent en provenance des pays voisins. La valeur des marchandises varie considérablement, mais un camion peut transporter de la nourriture d’une valeur de 100 000 euros ou plus. « Les marchandises endommagées coûtent cher aux conducteurs et aux opérateurs. L’assurance ne couvre pas les dommages car les émeutes sont exclues par la plupart des polices. Les clients non plus. »

L’IRU est directe : « Si les gouvernements ne remplissent pas leur rôle de protection, ils doivent payer des dommages et intérêts. Personne d’autre ne le fera. Les opérateurs de transport ont désormais besoin de processus simples et transparents pour demander une indemnisation. »

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