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Revoir les droits et conditions des conducteurs de pays tiers

L’IRU et la Fédération européenne des ouvriers du transport (ETF) appellent à revoir les droits et conditions des conducteurs de pays tiers. Ils ont remis à Bruxelles une déclaration commune. Les deux organisations s’engagent à travailler ensemble pour améliorer les conditions de travail des conducteurs ressortissants de pays tiers, « dans le plein respect de leurs droits ».

Les deux organisations ont exprimé leur engagement à rendre la profession de conducteur plus attrayante, en mettant l’accent sur l’inclusion des jeunes et des femmes de l’UE et en améliorant les conditions de travail des conducteurs de pays tiers. Cela inclut la reconnaissance de leurs qualifications et licences, en totale conformité avec les réglementations européennes et nationales.

Reconnaissant la contribution essentielle du transport routier à la résilience, aux réseaux de mobilité et aux chaînes d’approvisionnement, la déclaration commune souligne le rôle indispensable du secteur dans l’économie et en tant que créateur d’emplois essentiel. Il répond également au défi croissant de la pénurie de chauffeurs professionnels.

« Les pratiques abusives et les mauvaises conditions de travail n’ont pas leur place dans l’UE. Je salue vivement la déclaration d’aujourd’hui qui devrait être une source d’inspiration pour d’autres secteurs », a déclaré le commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux, Nicolas Schmit.

L’IRU et l’ETF ont créé un groupe de travail conjoint pour aborder des questions d’intérêt commun, telles que le plaidoyer en faveur d’un engagement à l’échelle du secteur en faveur du respect de la législation, notamment en ce qui concerne les conditions de travail et la rémunération des conducteurs. Ils ont souligné l’importance de faire appliquer le premier paquet mobilité de l’UE, de lutter contre les abus et de promouvoir des contrôles ciblés pour garantir un traitement équitable à tous les niveaux.

La déclaration commune aborde également les normes et cadres potentiels en matière de durabilité sociale et de diligence raisonnable en matière de bien-être des conducteurs, visant à prévenir les violations des droits de l’homme et des droits du travail dans le secteur.

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