Ce n’est pas nouveau mais le phénomène de drogues chez les routiers américains ne cesse d’augmenter, à en croire la Trucking Alliance qui vient de présenter une étude pour le moins inquiétante. Ils seraient ainsi des milliers de truckers à être sous l’emprise d’une drogue en conduisant.
La Trucking Alliance a réalisé elle-même cette étude qu’elle vient de présenter au Congrès américain. L’analyse d’urine a ainsi été positive aux stupéfiants chez 9 conducteurs sur 10. Les tests portaient aussi sur l’analyse des cheveux qui gardent plus longtemps (jusqu’à deux mois) des traces de drogues.
Le ministère des Transports des États-Unis a autorisé depuis des années ces analyses d’urine lors de l’embauche d’un routier dans une entreprise de transport. Ainsi, l’employeur est autorisé à réaliser des tests d’urine. De nombreux conducteurs refusant le test capillaire. L’an dernier, 300 000 routiers US ont dit non à ce type de test lors d’un contrôle en entreprise ou lors d’un entretien d’embauche.
La drogue la plus répandue est la cocaïne, suivie des opioïdes et de la marijuana.
Ça peut (aussi) vous intéresser
- TLF présente ses 11 propositions pour les élections européennes - 3 mai 2024
- Goodyear lance son Drive Results Tour 2024 - 3 mai 2024
- BO Comme un Camion - 3 mai 2024