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Accord sur un grand réseau européen route-rail-fluvial-maritime d’ici 2030

Bruxelles s’est mis d’accord hier sur un projet d’un réseau européen (RTE-T) de routes, de voies ferrées, de voies navigables et maritimes d’ici 2030. L’idée étant d’harmoniser les modes de transport. Un accent a été mis cependant sur le transport intermodal. Le Parlement et le Conseil européen a émis un avis favorable pour « rompre les liens avec la Russie et le Bélarus et pour les développer avec l’Ukraine et la Moldavie » vu le contexte économique et politique.

« Les orientations adoptées mardi constituent le projet de l’UE visant à construire un réseau de voies ferrées, de routes, de voies navigables intérieures et de voies de transport maritime à courte distance reliées par des ports et des terminaux à travers l’Union européenne. Les projets actuels du RTE-T vont de Rail Baltica, reliant Helsinki et Varsovie, au tunnel de base du Brenner, reliant l’Autriche et l’Italie, et à la ligne ferroviaire à grande vitesse Lisbonne-Madrid » a précisé Bruxelles dans un communiqué.

L’accord réaffirme l’engagement de l’UE à mener à bien d’importants projets d’infrastructures de transport sur le réseau central du RTE-T d’ici à la fin de l’année 2030, et d’ici à la fin de l’année 2050 sur un réseau global permettant de remédier aux goulets d’étranglement et aux liaisons de transport manquantes. Afin d’accélérer la mise en œuvre des projets, les négociateurs sont convenus d’une échéance intermédiaire fixée à 2040.

Un accent sur le ransport intermodal

Les députés ont privilégié le transport intermodal effectué principalement par chemins de fer, voies navigables intérieures ou par transport maritime à courte distance. « Il sera renforcé par des chemins de fer électrifiés dans le réseau central RTE-T, circulant à des vitesses de 160 km/h pour les passagers et de 100 km/h pour le fret, et traversant les frontières intérieures de l’UE en moins de 25 minutes en moyenne, d’ici à la fin de l’année 2030 » ont-ils souligné.

Le texte adopté réduit également les projets d’infrastructures de transport avec la Russie et le Bélarus et renforce les liaisons de transport avec l’Ukraine et la Moldavie. « Afin d’atténuer le risque sécuritaire lié à la participation d’entreprises non européennes à de grands projets RTE-T, les États membres devront informer la Commission européenne des mesures adoptées pour atténuer ce risque », selon l’accord.

Le Parlement et le Conseil doivent approuver formellement l’accord avant qu’il puisse entrer en vigueur.

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