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La FGT CFTC et la CFDT Route n’appellent pas à rejoindre les gilets jaunes

Contrairement à FO Transport, la CFDT Route et la FGT CFTC n’invitent pas leurs militants à rejoindre le mouvement des gilets jaunes. Réuni aujourd’hui à Paris, la CFDT Route indique cependant soutenir « les ressortissants CFDT de son champ qui se sont inscrits individuellement et pacifiquement dans le mouvement de mécontentement citoyen. » L’Union Fédérale Route attend toutefois du gouvernement une action immédiate de rétablissement d’un dialogue social normalisé.

« Il est incontournable que les coûts de mobilité pour se rendre sur leur lieu de travail déstabilisent le pouvoir d’achat des salariés tout particulièrement les temps partiels.

Le Gouvernement a déconsidéré les corps intermédiaires et ouvert la boite de Pandore de toutes les colères, le tribut payé par ce mouvement est lourd. C’est de sa responsabilité » déclare l’Union Fédérale Route dans un communiqué.

Comme l’avait fait l’OTRE, l’organisation syndicale profite pour rappeler au gouvernement ses revendications et n’hésite pas à solliciter une rencontre avec Elisabeth Borne, la ministre des transports. Elle demande « l’ouverture sans délais d’un agenda social notamment de proximité des Transports-Mobilités qui, dans la perspective de la loi d’orientation des mobilités, ne manquera pas de s’inscrire au cœur d’un secteur d’activité en pleine mutation technologique, environnementale et sociétale. »

La FGT CFTC indique dans un communiqué qu’elle ne rejoindra pas le mouvement des gilets jaunes, “ce mouvement étant à l’origine, initié par des citoyens qui ne semblent nous avoir demandé quoi que ce soit. De ce fait, par principe, nous laisserons nos adhérents se déterminer en tant que citoyens.” Pour la FGT CFTC, “l’avis de gros temps qui souffle sur la France depuis quelques jours, doit être entendu par le gouvernement, et non balayé d’un revers d’interview sur quelque média que ce soit. L’éprouvante pression fiscale qui s’agite au-dessus de nos têtes en permanence, cadre mal avec les difficultés que vivent de plus en plus de nos concitoyens, n’ayant d’autres choix que de s’y soumettre.”

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