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Des dépistages de drogues plus sévères pour les routiers US

L’Alliance du Transport qui regroupe des entreprises américaines de transport et de logistique, a annoncé qu’elle soutenait le projet de loi qui durcit les tests de dépistage des drogues aux Etats-Unis. Il interdit toute usage de stupéfiants 30 jours avant l’embauche.

L’Alliance du Transport souhaite se baser sur la loi instaurée en 2016 au Brésil qui exige que tous les conducteurs de poids lourds passent un test capillaire avant de renouveler leur licence de conduite. Près d’un million d’entre eux ont soit échoué au test soit déclaré forfait. On comprendra pour quelles raisons.

Il y a actuellement un débat aux Etats-Unis où seule l’analyse de l’urine est obligatoire avant une embauche pour un conducteur. Mais ce procédé est remis en cause par la profession. L’an dernier, près d’un millier de routiers ayant eu un résultat positif à leur test capillaire avait passé l’analyse d’urine sans difficultés.

L’Alliance a déjà milité pour de nombreuses lois sur la sécurité comme l’adoption des limiteurs de vitesse obligatoires ou encore l’amélioration de la formation des conducteurs routiers. « C’est un problème national pour notre industrie », a déclaré l’Alliance du Transport évoquant les drogues.

Autre problème de taille : certaines opioïdes (anti-douleur utilisée comme drogue par les routiers) ne sont pas détectées dans le système d’une personne lors de l’analyse d’urine. Pourtant, un test capillaire peut détecter une consommation de drogue jusqu’à 90 jours.

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