Depuis plus d’une semaine, les principaux ports français – Le Havre, Marseille-Fos, Rouen, Bordeaux et Nantes Saint-Nazaire – sont paralysés par une grève des dockers contre la réforme des retraites. TLF qui représente les transporteurs, les logisticiens, les commissionnaires de transport, appelle à des mesures immédiates afin « d’assurer la fluidité des opérations portuaires. »
Les dockers sont mobilisés à l’appel de la CGT, ils protestent contre la réforme qui reporte de deux ans leur départ à la retraite, estimant qu’elle ne prend pas assez en compte la pénibilité leur travail.
Conséquences : des répercussions opérationnelles préjudiciables sur le transport de marchandises par conteneurs, comme le souligne TLF dans un communiqué. « Les grèves des travailleurs portuaires surviennent à un moment critique, dans un contexte d’arrivées massives de navires dans les ports européens dues aux récents événements en mer Rouge et à la suite des blocages liés aux mouvements des agriculteurs. »
L’organisation fait savoir que les commissionnaires de transport maritime déplorent des délais supplémentaires pour récupérer les marchandises à l’import situées sur les terminaux, pénalisant fortement les transporteurs routiers de conteneurs et les clients importateurs. « Au niveau du port de Marseille-Fos, il faut aujourd’hui plus de cinq jours à un transporteur pour pouvoir obtenir un rendez-vous qui se prend habituellement dans la journée » indique-t-elle.
TLF demande donc à l’État de maintenir la libre circulation des marchandises et des personnes sur les domaines portuaires. Elle demande aussi l’ouverture des terminaux pendant les nuits ou les week-ends, la mise en place de moyens supplémentaires (matériel, personnel) et la levée des interdictions de circulation les prochains week-ends.
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