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Iveco et Nikola retrouvent leur indépendance

Iveco et Nikola ont annoncé une nouvelle organisation commerciale au sein de leur joint-venture que le constructeur italien va acquérir. Iveco paiera 35 millions de dollars en liquidités et achètera 20 millions d’actions Nikola. Serait-ce le premier signe d’une prochaine séparation ? En tout cas, on s’éloigne d’un rapprochement.

On a appris ainsi que le groupe Iveco se concentrera sur l’Europe pour poursuivre le développement et la commercialisation de ses propres camions électriques à batterie et à pile à combustible, ce qui comprend le déploiement de son modèle commercial de financement GATE, et Nikola concentrera ses opérations en Amérique du Nord, avec une approche intégrée de ses clients, proposant des infrastructures BEV, FCEV et hydrogène via sa marque HYLA.

« Le groupe Iveco assumera l’entière propriété de la coentreprise à Ulm, en Allemagne. En outre, le groupe Iveco sera autorisé à accéder librement et à continuer à développer un logiciel de contrôle de véhicule pour le BEV et le FCEV développés conjointement. Nikola se verra accorder la licence technologique IVECO S-Way pour l’Amérique du Nord et la fourniture de composants connexes par le groupe Iveco, et obtiendra la copropriété de la propriété intellectuelle des eAxles de génération 1, technologie développée en collaboration avec la marque de groupe motopropulseur du groupe Iveco, FPT Industrial » précise le communiqué.

Reste à savoir s’il s’agit d’un véritable divorce à l’amiable. En tout cas, CNH Industrial (propriétaire d’Iveco) semble vouloir se protéger. Nikola a perdu plus d’argent qu’il en a gagné. Il a enregistré l’an dernier 50,8 millions de dollars de revenus alors que ses pertes nettes ont atteint les 784 millions de dollars. Fin 2022, Nikola n’a produit que 133 camions tout électriques Nikola Tre BEV, dont 20 ont été livrés aux concessionnaires.

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