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Le combo d’Equip’Auto

L’édition d’Equip’Auto à Lyon s’est ouverte hier. Audacieux pari que de jumeler Equip’Auto 2023 avec le Salon Automobile de Lyon. Un concours de circonstances qui permet surtout à l’événement dédié aux ateliers et aux composants de se re-caler sur un calendrier débarrassé des miasmes de Covid-19 et d’une concurrence mortifère avec les salons Allemands comme Automechanika dont la prochaine édition aura lieu en septembre 2024. Le prochain grand rendez-vous étant Equip’Auto 2025 à Paris pour les 50 ans de l’événement.

Les organisateurs se félicitent toutefois du soutien des distributeurs et négociants lors de ce changement de rythme et de localisation. Mais pour l’avenir Aurélie Jouve, directrice du Salon, et Claude Cham, président de la FIEV, espèrent que les géants comme ZF, Borg-Warner ou PlasticOmnium reviendront à Equip’Auto pour en faire un salon du composant de première monte autant qu’il est déjà aujourd’hui un salon dédié à l’activité de la rechange. Dans l’immédiat, on constate surtout une véritable déferlante Chinoise, suivie par la Turquie et, de loin par l’Espagne puis l’Italie. Les « anciennes gloires » de la pièce de rechange.

Un mélange des genres insolite

L’association entre le Salon Automobile de Lyon (qui accueille 50 marques cette années) et Equip’Auto est un concours de circonstances, certes, mais un concours heureux à voir ce distributeur automobile ayant bien l’intention de combiner les deux salons lors de son séjour. Pour le véhicule industriel, certaines conférences avaient leur pertinence. Ainsi celle consacrée à la rénovation et à l’échange standard. Ce vendredi, ce seront les véhicules à hydrogène qui feront l’objet de discussions.

Pour Patrick Cholton, président de la Fédération Française de la Carrosserie, c’est l’occasion de voir les tendances émerger dans le domaine de la réparation. « Au niveau automobile, on est en lien avec les constructeurs pour se former nous-mêmes sur les véhicules électriques. La sécurité est ce qui nous importe le plus et on se forme avec les spécialistes. » Car la formation est un sujet sensible, ici aussi. Partick Cholton évoque par la suite la complexité de la situation pour les ateliers VI en raison de la diversité d’énergies qui vont s’appliquer à cet univers. « Le mix énergétique est le grand enseignement des dernières études. Tous les énergéticiens, constructeurs V.I et utilitaires, plus les spécialistes des équipements sont dans la prospective sur ce sujet ». Dans l’immédiat, les ateliers doivent s’équiper et les compagnons se former… tout en assurant le fonctionnement de l’entreprise. Un sacré défi en terme de ressources humaines.

L’activité réparation se maintient

Patrick Cholton revient sur l’activité des ateliers en réparation. « Nos adhérents ont tous du travail. Mais ils ont deux problèmes : le manque de main d’œuvre et les difficultés à obtenir les pièces de rechange et les composants ». Ultime inquiétude : la hausse des prix de l’énergie qui contribue à alimenter la hausse des prix (un sujet évoqué en détail lors d’une conférence de l’après-midi). Quelques entreprises souffrent de manque de trésorerie, un phénomène pouvant être accentué par les PGE à rembourser.

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