SOLUTRANS 2021

L’électrique à batteries : un nouveau savoir-faire

Comme l’a révélé la prise en mains des Volvo FL et FE Electric, les carrossiers constructeurs doivent apprendre à s’adapter aux nouvelles contraintes posées par les véhicules à batteries.

En premier lieu, l’habilitation courants forts (48V et plus, et jusqu’à 600 voire 650V pour les camions) qui doit être délivrée par un organisme certifié (voir à ce sujet Risques électriques. Habilitation électrique – Risques – INRS) . Une fois cette habilitation accordée pour les personnels travaillant autour de ce circuits haute tension, les carrossiers peuvent enfin commencer à travailler.

Chez Renault Truck, le département relation carrossiers est déjà en mesure de donner toutes les informations techniques pour permettre aux carrossiers de travailler sur leurs bases (Renault Trucks D et D Wide Z.E) que ce soit pour les consignes de sécurité ou pour les travaux de carrossage proprement dit.

Ainsi, sur le Renault D Wide Z.E exposé sur le stand Lamberet, et doté des fameux panneaux solaire en toiture, la coopération a permis au carrossier de prélever (ou d’alimenter en électricité) un des 4 packs de batteries de traction.

Pour Palfinger France et la Carrosserie Vincent, dont leur réalisation est visible sur le stand Volvo Trucks il faut parfois équiper les stabilisateurs de nouvelles fonctionnalités car on ne peut plus rentrer les béquilles dans l’empattement la place étant dévolue aux packs batteries. De sacrés défis attendent donc les carrossiers constructeurs de balayeuses et autres véhicules de sapeurs-pompiers.

Jean-Philippe Pastre

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