Économie

TRM : une forte chute d’activité  

Selon la nouvelle enquête de la FNTR, les transporteurs font état d’une forte chute d’activité pour le 3e trimestre et n’exclut pas que ce contexte se poursuive. Le baromètre de la FNTR sur la situation des entreprises marque l’insatisfaction de 54% des chefs d’entreprise au regard de la situation actuelle.

« L’indicateur qui mesure l’évolution des effectifs au cours du 3ème trimestre se dégrade fortement ainsi que celui qui mesure la tendance pour le 4ème trimestre 2023 » indique l’enquête. Le solde d’opinion sur le niveau d’investissement se détériore encore légèrement et reste très en deçà de son niveau moyen.

En ce qui concerne l’emploi, les données relatives à l’évolution des effectifs au cours du troisième et du quatrième trimestre de 2023 confirment une tendance à la baisse, maintenue par rapport aux trimestres précédents et demeurant en deçà de leurs moyennes à long terme. Bien que les problèmes de recrutement aient diminué de manière significative, ils demeurent élevés. Selon la plus récente enquête menée par l’INSEE en juillet 2023, 60,6 % des entreprises de transport font toujours face à des difficultés de recrutement, un niveau comparable à celui enregistré avant la crise sanitaire.

Selon les chefs d’entreprise interrogés en octobre 2023, les investissements sont orientés à la baisse par rapport au trimestre précèdent. Il reste très en deçà de leur niveau moyen. Il convient de noter que dans une large majorité des cas, il s’agit du renouvellement du parc.

One Response

  1. Bonjour

    Avec tout mon respect sur le métier, ancien chauffeur SPL en National (35 ans).

    Je comprend que le métier n’attire plus la nouvelle générations.

    Plus aucune reconnaissance des employeurs.
    C est pas vs c est un autres, quitte à prendre en interim.
    Des horaires à rallonge 12 h service, 15h d’amplitude souvent et presque toujour exercée (Faut amortir les camions) forcément et des prise de service de plusent plus tôt.
    Infraction constante sur le travail de nuits.
    Service peut motivant.
    Et le salaire “du taux horraire” je vous parle.
    Qui plafonne depuis 20 ans à 12€ Brut voir moins et pour des Titre Professionnelle de Conducteur de marchandises la profession se marginalise avec des personne au permis sec en auto ecole tres loin d professionnel de la route en groupe lourd connaissance de la Rse etc etc
    5 centimes 10 centimes 20 centimes c est carrément pas assez quand le coup de la vie pour 2022 à bondit de 4,9%.

    Après, faut pas s’étonné que le métier penne à recruter.
    Comme dans le Transport en commun d ailleurs.

    Cdlt

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